Ne pas tout faire toute seule !

famille

Si vous avez l’habitude de tout faire à la maison : vaisselle, dépoussiérer les meubles, faire les lits, s’occuper du linge, repasser, mettre les couverts et débarrasser la table, préparer les repas, …  La liste est longue vous ne trouvez pas ? Et peut être très déprimante, surtout si la famille est nombreuse. Et d’autant plus si vous cumulez un travail à l’extérieur.

Pourquoi ne pas faire participer les enfants ?

C’est ce qu’essaie de faire appliquer à mes 3 enfants depuis quelques temps avec plus ou moins de réussite.

Le site « Ma famille, ma réalité, ma communauté (dont voici le lien : http://www.mamanpourlavie.com/vivre-en-famille/organisation-et-vie-quotidienne/122-participation-des-enfants-aux-taches-familiales.thtml) propose une catégorisation par âge.

J’ai retenu quelques indications suivant ma propre famille

6 ans

  • Passer un linge humide sur la table après le repas
  • Mettre son assiette et son verre sale dans le lave-vaisselle
  • Se laver les cheveux sous la supervision d’un adulte
  • Signer lui-même ses cartes de souhaits et de remerciement
  • Nous aider à faire l’épicerie en mettant lui-même certains articles dans le panier et en portant un sac léger
  • Nous aider à sortir les sacs d’épicerie de la voiture

En effet cela fonctionne bien, car en plus à cet âge il est content de participer. Il se sent « grand ». Il ne rechigne pas non plus à ranger sa chambre le weekend, mettre son linge au sale et passe même l’aspirateur (il en fait un jeu).

C’est un plus tard que ça se complique. Son grand frère qui a 11 ans est un peu moins enclin à participer mais il le fait si j’insiste un peu.

10 à 12 ans

  • Tondre le gazon
  • Passer l’aspirateur
  • Préparer des repas simples
  • Utiliser la laveuse et la sécheuse
  • Comparer les prix à l’épicerie et calculer le montant à l’aide d’une calculatrice

Bon, pour tondre le gazon, c’est le papa qui s’y colle et ça me va bien.  J’aurai un peu peur que mon enfant se blesse (le terrain est très pentu). Pour la préparation des repas, j’essaie de l’intéresser mais à part les desserts, hum, hum… On verra plus tard.

L’aînée de 13 ans pourrait bien sûr en faire pas mal mais là ça se complique car elle entre dans sa période d’adolescente qui se cherche.

J’ai trouvé une astuce pour ne plus avoir à insister continuellement. On a décidé (enfin j’ai décidé et ils ont acquiescé !) que chacun devait être responsable suivant les jours de la semaine. Et cela est noté sur le placard de la cuisine. Donc, chaque enfant a 2 jours où il est responsable et le dimanche c’est repos pour eux. Je me suis bien amusée à peindre avec de la peinture pour tableau noir le centre des placards (la grande m’a bien aidée / activité qui lui plait). Pour le moment, ça fonctionne bien. Le plus jeune se fait rappeler à l’ordre par les grands quand il oublie (il apprend à lire cette année et n’a pas encore bien conscience du jour de la semaine). J’ai remarqué que rien que le fait que ce soit écrit rend la chose officielle et ne donne plus lieu à contestation.

Régulièrement, je demande aussi aux aînés de m’aider pour porter la panière de linge et l’étendre.

J’ai aussi constaté, et ça me semble logique en l’écrivant, qu’ils sont plus participatifs lorsque je prends le temps de leur expliquer qu’ils m’aident beaucoup.  Je les complimente aussi lorsque leur chambre est bien rangée. Et ça leur fait plaisir.

J’impose juste que la chambre doit être rangée le weekend. Si dans la semaine ce n’est pas parfait, ce n’est pas grave. Même moi je suis plus laxiste pour ma chambre et les autres pièces de la maison.

J’ai trouvé ce livre de Brigitte Racine « La discipline, un jeu d’enfant ». Brigitte Racine est infirmière et psychothérapeute. Elle donne également des conférences et anime des ateliers portant sur l’éducation et la discipline.

« Pour vivre en harmonie avec son enfant, il est primordial d’établir avec lui un solide lien d’attachement et de confiance. Lorsque l’enfant se sent aimé, valorisé et sécurisé, lorsqu’il constate qu’on croit en lui et qu’on partage des moments de plaisir avec lui, il a envie de collaborer et de vivre une relation où chacun est attentif aux besoins de l’autre. Il ne faut pas chercher plus loin, c’est aussi simple que ça, c’est un jeu d’enfant. » Tel est l’essentiel de cet ouvrage sur la discipline que parents et éducateurs ont tout intérêt à lire.

De façon plus précise, l’auteur définit ce qu’il faut entendre par une discipline incitative. Faisant appel à des moyens concrets et efficaces, elle met en garde les parents contre les effets négatifs des punitions et des récompenses. Elle souligne, par contre, les bienfaits de l’action de réparation qui fait appel à ce que l’enfant a de meilleur en lui et qui favorise par le fait même l’harmonie familiale. »

 

C’est une approche respectueuse de l’enfant et qui correspond aux valeurs que je souhaite inculquer aux miens.

Ce n’est jamais simple de leur faire faire des choses qui ne leur plaisent pas mais je leur apprends que c’est nécessaire. Le simple fait de leur dire à quoi ressemblerait la maison si un ordre minimum n’était pas instauré et ils comprennent. Ce n’est agréable pour personne de devoir enjamber des vêtements pour atteindre son lit ou de se prendre les pieds dans des chaussures qui trainentJ.

Par contre, je n’ai pas fait du donnant / donnant. Certains parents donnent de l’argent de poche si l’enfant a réalisé les tâches demandées. Je ne veux pas rentrer dans cette négociation car je considère que les tâches ménagères incombent à tous les membres de la famille.

Avez-vous des astuces autres pour vous faire aider ? N’hésitez pas à me donner votre avis !!

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